A la fin de l'année précédente, j'avais adoré le premier tome d'Ysambre (et écrit une chronique que je me rappelle comme suffisamment bizarre pour ne pas vouloir me relire). En plein arrêt grippal, j'avais très envie de m'en aller très loin de mon lit, et le deuxième opus de ces albums, La Femme Graine, me tendait les bras. Et c'était bien. C'était même encore mieux que le premier du nom, c'est dire. L'histoire de La Femme Graine clos et reprend juste après celle du Monde-Arbre, et, chose agréable, il y a même un rappel de ce qui se passe précédemment (et vu mon ressenti fort brumeux du premier tome, ce fut apprécié). Le scénario prend le temps de reposer son ambiance dans la première partie, pour finir peut-être un peu trop rapidement, mais cela reste un défaut assez mineur (et peut-être même un peu biaisé, car il est très probable que je voulais juste que le tout se continue encore). En fait, je ne sais même pas trop quoi dire. Je n'ai pas du tout l'habitude de lire des albums, je ne savais pas à quoi m'attendre en ouvrant Ysambre. J'aurais aimé connaître mieux les personnages, mais forcément, il y a nettement moins de texte que dans un roman de 400 pages, ça ne me parait donc pas être un reproche valable (juste un regret, et encore). Quand à la structure du récit, là encore, je ne sais pas où est la norme pour ce genre de conte. Tout ce que je sais, c'est que cela m'a immensément plu. Les dessins renforcent l'immersion, et appuient bon nombre d'événements. Le livre est beau, dans tous les sens du terme, pas seulement dans ces dessins (qui m'ont par ailleurs plusieurs fois scotchés devant une page). L'histoire, écologique, est tout à fait d'actualité, et réserve son lot de surprises. Alors voilà. Si vous cherchez une lecture fantasy rapide, si vous cherchez à vous en mettre plein les mirettes, si vous voulez un conte écologique, si vous aimez être émerveillés, je ne peux que vous conseiller Ysambre. Les yeux fermés.
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