Cela faisait un petit bout de temps que ce manga me faisait de l’œil, alors lors de ma dernière virée en librairie, je me suis lâchée. Et si Green Mechanic ne m’a pas encore totalement convaincue, ce premier tome m’a tout de même rendue bien curieuse de sa suite (et puisque que je fais le deuil de Dreadlock, il me faut bien un autre manga à suivre). Green Mechanic est un manga de science-fiction : dans un futur plus ou moins proche, il ne reste sur terre plus qu’une seule poche de vie, la Mégalopole. Tout le reste n’est plus que désert de détritus. Pour autant, l’existence n’est pas très paisible dans cette ville, puisque ses habitants sont menacés par les Ersatz, monstres sans formes qui enlèvent les humains. Dans ce contexte, nous faisons la connaissance de Misha, une jeune fille de 17 ans avec une empathie développée, qui découvre dans une décharge un Morphing, un robot pouvant prendre n’importe quelle apparence. Misha lui demande de prendre l’apparence de Mickaël, un ami à elle disparu depuis dix ans. Ensemble, ils vont découvrir les secrets de la Mégalopole. En ce qui me concerne, le pitch a été accrocheur, et manga oblige, je suis rentrée très rapidement dans cet univers. Ce premier tome possède les défauts inhérents à son format : à vouloir tous présenter d’un coup, certaines situations paraissent parfois artificielles, surtout les dialogues. Quatre personnages sont particulièrement importants, Misha, Reborn le Morphing, et Setsuna et Neil, que Misha rencontrera à peine plus tard. Pour bien définir les caractères ainsi que les liens unissant les protagonistes, l’auteure Yami Shin grossit parfois un peu les traits de chacun, ce qui prête parfois à sourire. Cependant, cela n’a rien de vraiment gênant, et je suis persuadée que ce léger travers disparaîtra au fil des tomes. Au sujet du dessin, j’ai été conquise. J’ai bien dû passer une à deux minutes rien qu’à regarder les quatre premières pages colorisées avec...douceur (pas de meilleur qualificatif, déso pas déso) : la couverture donne un très bon aperçu du genre. Si on n’échappe pas à quelques clichés (ah, les grosses poitrines !), Yami Shin a déjà une patte bien à elle, et n’a certainement pas à rougir de son premier manga. Le tout est fantastique à lire, on n’est jamais perdu sur les planches, et il y a beaucoup de détails sur lesquels s’attarder pour compléter la découverte de l’univers. Pour mon œil non-averti, rien à dire. Green Mechanic se classe parmi les plus beaux mangas qu’il m’ait été donné de lire. Clairement, vivement le tome 2 !
A lire si : - vous aimez les mangas à l’univers développé, sans pour autant être incompréhensible - vous aimez les histoires qui démarrent rapidement - vous êtes sensible à un beau coup de crayon
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