Deux petites lectures très rapides (lues hier en un peu plus d'une heure cumulée) qui s'annonçait réjouissantes, mais qui sont tombées un peu à plat. D'abord, le sixième tome d'Arte. Ce n'est pas un secret, j'aime beaucoup la série. Arte, c'est la lecture qui remet de bonne humeur, qui laisse croire que tout est possible. Malheureusement, je n'ai pas retrouvé l'aura solaire qui me plaisait tant. La mangaka s'intéresse à nouveau sujet de la Renaissance italienne (la naissance et l'éducation d'une fille, pour qui on va devoir payer la dot), avec Arte qui une nouvelle fois donne tout d'elle même pour résoudre les problèmes qui se dresse devant elle. L'émotion n'était pas là, et du plus si je n'ai jamais vraiment adhéré à la patte graphique de la mangaka, là j'ai même été gênée. Je ne sais pas si ce tome-ci a été dessiné à la va vite, où si cela faisait juste longtemps, mais cela m'a parfois sortie de l'histoire. Bref, on oublie, on espère juste que le prochain me remette dans l'histoire. Ensuite, Baku. J'ai déjà parlé d'Eva Delambre et de son Ange, mais l'auteure qui m'a fait découvrir l'érotisme BDSM, c'est Emma Cavalier, avec sa duologie du Manoir (vraiment excellente, je recommande à tous le premier tome, un poil moins le deuxième qui se concentre pour le coup vraiment sur certaines pratiques, et qui m'ont parfois un peu sortie de l'histoire). Elle n'écrit pas que de l'érotisme, elle écrit des personnages, et sa plume fluide les mets bien en valeur. Avec Baku, j'ai bien retrouvé ce que j'aime tant chez l'auteure, mais des points m'ont chiffonnés. L'auteure passe bien trop de temps à décrire la perfection du corps de ses personnages, surtout au début où cela a peu d'intérêt. Tout est parfait, et l'orgasme de la scène de sexe est évidemment atteint simultanément. La fin se veut joyeuse, sauf que trop expédiée, ce qui fait que je n'ai pas du tout compris l'héroïne. Bref, l'auteure ne s'est pas attardée sur les éléments que j'aurais aimé. Car avec une nouvelle de 26 pages, il faut aller à l'essentiel (oui, 26 pages, et au moins 2 ou 3 de description de vêtements...). Bonheur de retrouver Emma Cavalier, déception du résultat. Sur ce, je m'en retourne vite à d'autres écrits, qui sans aucun doute m'enchanteront bien plus.
0 Commentaires
Laisser une réponse. |