(titre à lire sur l'air de Bella de Maitre Gims, pour plus de sérieux) Emma, de Kaoru Mori, ça fait maintenant quelques années que je le vois passer sur la blogosphère, avec à chaque fois des avis enthousiastes. Après une ultime recommandation, d’une personne en qui j’ai entièrement confiance, j’ai décidé de me lancer. Et de me payer le premier tome (nouvelle édition, les deux premiers tomes réunis en un et dans un plus grand format) dans la foulée, histoire de le découvrir dans les meilleures conditions possibles. Emma relate les aventures d’Emma (no shit), une femme de chambre dans le Londres du début du XXe siècle qui tombe amoureuse de William Jones, un jeune noble. Leur romance bouscule les conventions de l’époque, et ne va pas sans problèmes, d’autant que la jeune femme a un passé difficile. J’ai ouvert la première page, et là, les choses se sont corsées. Il y a deux choses qui m’ont gênées dans la lecture de ce manga, et la première n’est en aucun cas imputable à l’auteure : l’édition. Latitudes a décidée de rééditer ce manga dans un format plus grand (taille des pages entre x1,5 et x2 par rapport au format manga habituel je dirais). Les traits sont donc plus épais, et me sont apparus plus grossiers. Mais encore plus gênant, les « blancs » d’une page prenaient toujours plus de place, et outre quelques planches particulièrement fournies, le manga m’a paru vide (sentiment renforcé par l’absence de dialogue). Les traits communs entre plusieurs types de personnages (les personnes âgées particulièrement me semble dessinées d’une seule et même manière) apparaissent également de façon particulièrement flagrante. Bref, rentrer dans l’histoire a été plutôt compliqué.
Mais aussi et surtout, Emma est une Mary-Sue de l’extrême. Jamais il n’est expliqué au lecteur pourquoi, dès leur rencontre dans les premières pages, Elle et William se plaisent et sont rapidement prêts à bousculer toutes les conventions pour être ensemble. Pas plus qu’il n’est dit pourquoi TOUS les personnages masculins sont sous le charme d’Emma la femme de chambre (son humilité, sa discrétion et sa beauté seules sont louées, pitié). Le début a donc été extrêmement fastidieux, entre mes soucis au niveau de l’édition, l’histoire qui ne m’a pas passionnée du tout (le manque de dialogue, bien que parfois nécessaire pour les moments d’introspections, était également beaucoup trop pesant), et les dessins qui n’étaient pas à mon goût. A partir du deuxième tome (soit la deuxième partie de mon édition), les choses vont un peu mieux, et une fois l’histoire acceptée (Emma et son prétendant William sont amoureux, ok, pourquoi pas), la lecture se fait plus agréable. J’étais presque rentrée dans le manga que celui-ci se terminait. Je continuerais peut-être ma lecture, mais ce ne sera malheureusement pas ma priorité. A lire si : - vous voulez découvrir l’Angleterre victorienne a travers un autre média - vous être friand de romance compliquée
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