(Parce que ça retombe comme un soufflé (allez, rigole)) J'ai fini ce livre début Décembre. Et je n'avais pas très envie de le chroniquer. Je n'ai toujours pas très envie, à vrai dire, parce que je n'y ai pas trouvé grand chose de remarquable. Mais beaucoup en parlent, et comme je suis faible, je m'en vais moi aussi d'apporter mon (tout petit) grain de sel. Le Souffle de Midas, d'Alison Germain, alias Lili Bouquine. La hype était assez importante de mon côté, l'urban fantasy étant un genre cher à mon cœur. L'auteure ne révolutionne pas le genre (en même temps, en UF, ils ne sont pas nombreux à le faire, et on ne le lui demandait pas), on y trouve une héroïne, qui se réveille un jour avec des pouvoirs insoupçonnés, lesdits pouvoirs la rendant particulièrement précieuse et traquée par un groupe de méchants, elle se retrouve donc en fuite permanente à l'aide d'un groupe de gentils, incluant un mâââââle ne laissant pas notre narratrice (narration à la première personne, bien sûr) indifférente. Ah, il faut aussi qu'elle dompte ses nouvelles capacités, et qu'elle comprenne dans quel monde elle a mit les pieds (histoire d'être sûre que les gentils sont gentils et les méchants méchants (ça a l'air manichéen, parce que ça l'est)).
Ça commençait plutôt pas mal, je n'aime pas les héroïnes qui ne savent pas dirent non, mais dans son genre, Louise n'était pas (encore) trop tête à claques. L'intrigue met un peu de temps à se mettre en place, et bon, j'aime la lenteur, alors tout allait bien. Qui plus est, l'auteure revisite ici le panthéon grec, et si je craignais un peu ce que cela allait donner, mes craintes se sont vite envolées, la mythologie s'incluant plutôt bien dans notre monde moderne (excepté pour les créatures ailés, mais là, ce sont mes goûts personnels). Et puis. Et puis on voit venir le premier rebondissement à des kilomètres (mais vraiment). La suite également. Le héros masculin représente environ tout ce qu'il y a déjà dans la littérature de ce genre en ayant en même temps autant de personnalité que le verre de jus de pomme-coing présentement à côté de moi. Et comme il fallait que Louise ait du caractère, elle devient ronchon et chipoteuse, quasi chieuse (bon à 20 ans, je ne sais pas si j'étais mieux ; je crois, mais je ne suis pas sûre). L'antagoniste de ce tome ne s'en sort pas mieux, les personnages secondaires non plus. Vraiment, j'étais intriguée par le début, et puis, au fur et à mesure de ma lecture, tout est retombé. Bref, en terme de scénario, ce que j'ai aimé, ce que je n'ai pas aimé, cela reste purement personnel. Nul doute que l'histoire et le rythme conviendra très bien à beaucoup d'autres lecteurs (et c'est déjà le cas). Ce qui m'amène à mon seul véritable reproche concernant ce livre : il est blanc et consensuel ; sans surprise, et presque sans saveur. Rien dans l'histoire n'amène de questionnement, de réflexion, et comme le scénario en lui même n'est pas exceptionnel, je ne retiens pas grand chose. L'écriture est pourtant fluide, plutôt jolie et efficace, mais l'auteure reste en surface de beaucoup d'éléments, rendant son histoire malheureusement oubliable. Je sais que pour moi ce sera le cas, et c'est dommage. Ceci étant dit, Le Souffle de Midas reste une lecture agréable, bien pour un moment de pure détente. Si jamais vous le croisez, pourquoi pas ? A lire si : - vous aimez l'urban fantasy - vous voulez une lecture très détente - vous n'êtes pas gênés quand vous voyez tout venir en avance
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