J’ai beaucoup lu en Janvier. Plus que d’habitude. J’en suis à 9 livres terminés, et Février n’est même pas encore là. Mais paradoxalement, assez peu de lectures m’ont vraiment marquées : globalement, c’était vite lu, vite oublié (sauf celui-ci). Individuellement, les lectures ne sont pas médiocres, certaines sont même agréables, mais des lectures moyennes à la suite, ça blase un peu. J’ai donc décidé de ne les présenter que rapidement, garder une trace…et vite passer à autre chose.
Petit échantillon de mes dernières découvertes :
The Architect of Song, Haunted Hearts Legacy, livre 1, de A.G. Howard. Une romance historico-policière, je ne peux pas faire mieux comme classement. Nous suivons une héroïne dont j’ai oublié le nom (ça fait 10 jours, et j’ai déjà dit que les livres présentés ici ne m’avait pas fait grande impression, un peu d’indulgence s’il vous plait) peu après la mort de sa mère, dans l’Angleterre de la fin du XIXe siècle. Elle vole sur une tombe une fleur un peu particulière, dont le contact avec les pétales lui permet de voir le fantôme d’un aristocrate. La jeune fille va commencer à mener son enquête pour connaitre son fantôme, et les circonstances de sa mort. Elle va finir par rencontrer le frère de l’apparition, et s’enfoncer dans une sordide affaire de famille. L’histoire partait plutôt bien, et puis mon attention est drastiquement retombée. J’ai tout de même péniblement réussi à finir le roman, mais mes yeux se sont souvent levés vers le ciel : la romance est niaise, le cadre historique assez peu exploité, quand à l’enquête, les soupçons sur une personne n’arrête pas de changer, un coup il est tout noir, un coup il est tout blanc, sans grande raison. Au bout d’un moment, les « révélations » et péripéties deviennent de trop, surtout que notre héroïne est à nouveau un petit cygne blanc absolument parfait. Bon, c’est lu. Le prochain tome de la série devrait se porter sur d’autres personnages, mais je ne pense pas me pencher dessus.
Vertige, Les Etoiles de Noss Head tome 1 de Sophie Jomain. Avec la sortie du roman en version illustré, et les nombreuses booktubeurs ravis de racheter cet exemplaire, je me suis dit qu’il fallait que je saute le pas, qu’enfin je me fasse mon propre avis sur ce livre dont on entend beaucoup (trop) de bien. J’avoue, je ne partais pas gagnante, peut-être cela a-t-il influé sur mon avis (j’avais déjà commencé Felicity Hatcock de la même auteure, et ça ne m’avait pas plus du tout). Toujours est-il que contrairement à mes autres lectures qui ne m’ont majoritairement pas laissé grande impression, dans le cas de Vertige, je n’ai vraiment pas aimé (mais, j’ai terminé le livre, alors, un peu de respect). On retrouve tous les clichés de la littérature de ce genre (paranormal YA), une héroïne capricieuse et irritante, un héros dont la surprotection est le seul trait de caractère, une romance faible (le concept des âme-sœurs, ou comment justifier une histoire d’amour de la façon la plus facile du monde), des personnages secondaires unidimensionnels, une atmosphère « mystique » (merci l’Ecosse), une mythologie on-fait-genre-c’est-recherché-mais-en-fait-on-a-juste-décliné-une-créature-en-5-exemplaires-et-bien-sûr-le-héros-fait-parti-des-plus-forts. Je ne lirai pas la suite.
One, tome 1, Même Pas Peur de Jacinthe Nitouche. Une romance YA/NA qui se lit vite, très vite, en raison du style très porté sur les dialogues. Ça marche bien, on suit Charlie et Sacha de leur 10 à leur 18 ans, le développement de leur amitié extrêmement forte et qui les coupe un peu du monde, et bien sûr, leur arrivée dans l’âge adulte. Concrètement, l’histoire ne casse pas trois pattes à un canard, et aborde plusieurs thèmes propres à cette période avec pudeur (découverte de la sexualité sous différentes formes, la confiance en soi, la gestion de l’amitié, la vision de l’avenir). Pourtant, elle m’a laissée un arrière-goût légèrement amer, la faute à un sexisme un peu caché derrière un beau verni égalitaire (ce que j’avais déjà relevé dans d’autres écrits de l’auteure) : les mecs ne pensent qu’au sexe (mais vraiment qu’à ça), vont jusqu’à mentir pour tirer leur coup ; les filles sont forcément chiantes (quand ce ne sont pas des putes, mais tout se calcule à la longueur de la jupe) ; un groupe de mec agresse des filles en sortie de boites, les filles sont responsables (« c’est ma faute, j’ai déconné ») ; le meilleur, l’amitié homme-femme ne peut pas fonctionner sur le long terme (trop de tension sexuelle, il parait). Je lirai peut-être le deuxième tome ; en roman-facile-pas-prise-de-tête, la série a l’air de bien se placer, mais même si la lecture est agréable, je garde bien en tête que certains passages me feront tiquer.
Bref, Janvier n’est pour moi pas forcément un très bon cru. Malgré tout, dans le cas de ces trois romans, ils ont tous été appréciés par un grand nombre de lecteurs, je suis clairement dans la minorité. Du coup, si d’aventure je ne vous ai pas trop influencés, je vous invite à les essayer de votre côté. En attendant, je retourne voir ma liseuse, en espérant être moins déçue pour mes prochaines lectures.
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